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La valeur économique grâce aux aéroports internationaux du Canada

Les aéroports internationaux du Canada jouent un rôle essentiel dans le développement de notre économie en facilitant la circulation des personnes, des biens, des services et des idées. Nous avons identifié et faire des recommandations pour la politique aéroportuaire du Canada.

POLITIQUE D’INFRASTRUCTURES AÉROPORTUAIRES

Le Conseil des grandes villes canadiennes (CGVC) est un conglomérat de neuf chambres de commerce urbaines et de chambres de commerce à travers le Canada. L’objectif du CGVC est d’établir un consensus sur les initiatives fédérales visant à favoriser une économie canadienne compétitive et durable. Le fait de soutenir l’efficacité du commerce et d’encourager la circulation fluide des biens, des personnes, de l’énergie et de l’information à travers le Canada favorise la croissance économique et la compétitivité. Les économies urbaines peuvent bénéficier d’une meilleure politique économique interprovinciale, notamment des politiques aéroportuaires.

La connectivité aérienne internationale offre un avantage concurrentiel aux centres de commerce urbains canadiens. Elle peut renforcer la position d’une région métropolitaine en tant que centre d’affaires accessible à l’échelle mondiale. Les aéroports du Canada sont plus que des points d’arrêt pour le transport humain et les marchandises. Ils sont des éléments d’infrastructure essentiels qui contribuent au potentiel de croissance de l’économie canadienne.

LA réforme de la politique des aéroports AJOUTE-T-ELLE DAVANTAGE DE RÉGLEMENTATIONS?

La politique ne signifie pas toujours l’élaboration de plus de règles et de règlements. Parfois, une bonne politique consiste à supprimer les réglementations qui entravent le développement économique. Par exemple, lorsque les formalités administratives deviennent trop coûteuses, cela peut décourager les entreprises et freiner la prospérité économique.

LES AVANTAGES DES INVESTISSEMENTS DANS LES INFRASTRUCTURES AÉROPORTUAIRES

La connectivité aérienne internationale offre un avantage concurrentiel aux centres de commerce urbains canadiens. Elle peut renforcer la position d’une région métropolitaine en tant que centre d’affaires accessible à l’échelle mondiale. Les aéroports contribuent de manière significative à la croissance économique en soutenant le commerce intérieur et en créant des emplois dans divers secteurs (des services financiers à l’entreposage) tout en attirant les touristes et les investisseurs.

Les aéroports du Canada sont plus que des points d’arrêt pour le transport humain et les marchandises. Ils sont des éléments d’infrastructure essentiels qui contribuent au potentiel de croissance de l’économie canadienne. Le CGVC a publié un rapport complet sur les avantages des investissements dans les infrastructures aéroportuaires. Ce rapport fournit des informations fondées sur des données et des recommandations pour accéder aux nombreux avantages que les aéroports génèrent pour la croissance du commerce.

« L’infrastructure est le pilier de l’économie de notre pays. Elle rassemble les Canadiens et nous relie au reste du monde. Qu’il s’agisse de chemins de fer ou de routes, de ports ou d’aéroports, de tunnels ou de réseaux de transport en commun, les investissements dans les infrastructures favorisent la prospérité économique et la création d’emplois. À mesure que la population du Canada s’accroît, nous devons continuer de nous concentrer sur le transport efficace des personnes et des marchandises dans nos régions métropolitaines. »  – Le PDG de la Chambre de commerce du grand Vancouver. 

Vous trouverez ci-dessous les principales conclusions du rapport 2015 du CGVC:

Le rapport du CGVC contient d’autres conclusions spécifiques aux économies provinciales et aux ventilations par industrie. Il ne fait aucun doute que les aéroports génèrent une somme considérable dans le PIB total du Canada.

RECOMMANDATIONS POUR L'INFRASTRUCTURE AÉROPORTUAIRE

Le CGVC demande une réforme de la politique aéroportuaire afin d’aligner le Canada sur les meilleures pratiques mondiales, et que les aéroports internationaux soient pris en compte dans la planification des infrastructures de transport par tous les niveaux de gouvernement.

Les recommandations du CGVC peuvent être réparties en trois grandes catégories, avec cinq actions clés nécessaires:

CONTRÔLE DES AÉROPORTS

1. Adopter une norme de service compétitive au niveau international

2. Mettre en œuvre une approche de sélection ciblée

ENTRÉE À LA FRONTIÈRE ET VISAS


3. Favoriser le développement de plates-formes mondiales de transit aérien.

4. Aligner stratégiquement l’immigration et la facilitation des frontières sur les marchés prioritaires du tourisme, des investissements et de l’éducation.

La CONNECTIVITÉ


5. Créer des plaques tournantes multimodales (là où les volumes le justifient)

Le Canada a pris du retard sur ses concurrents mondiaux et sur les objectifs de croissance prévus avec son modèle de contrôle unique actuel. Le Conseil des grandes villes canadiennes propose d’établir et de maintenir une norme de niveau de service concurrentielle à l’échelle internationale et de fournir un financement suffisant à l’ACSTA pour garantir que les passagers sont contrôlés efficacement sur une base continue.

En outre, le CGVC préconise le recours à une technologie de pointe pour améliorer les résultats des contrôles et l’adoption d’une feuille de route technologique dynamique (avec des domaines d’intervention et de responsabilité clairs) pour faire face à l’augmentation constante des volumes et réaliser l’état futur d’un aéroport intelligent.

Les recommandations ci-dessus, ainsi que d’autres propositions contenues dans le rapport sur les infrastructures aéroportuaires, sont essentielles pour la compétitivité de nos aéroports par rapport aux autres économies en croissance dans le monde.

« Les aéroports du Canada contribuent de façon importante à la prospérité de nos centres métropolitains en créant des emplois et en aidant les entreprises à accéder aux marchés nationaux et internationaux », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. 

INFRASTRUCTURES AÉROPORTUAIRES AFFECTÉES PAR LA COVID-19

En 2020, au plus fort de la crise de la COVID-19, WestJet a supprimé toutes les liaisons à l’est de Montréal, sauf Halifax et St. John’s, et Air Canada a suspendu 30 liaisons régionales. Le transport aérien a été gravement touché par la crise de la COVID-19 et prend encore du retard dans sa capacité à compenser les pertes et à retrouver la continuité des activités antérieures.

Alors que l’on annonce un assouplissement des règles de quarantaine et une réouverture des voyages dans le monde, le secteur de l’aviation est toujours en crise et a besoin d’une aide urgente. Les frontières internationales et certaines frontières provinciales restent fermées et des restrictions de quarantaine de 14 jours sont toujours en vigueur dans la majeure partie du pays. En l’absence de solution claire, quel que soit le taux de vaccination, la COVID-19 continue de dévaster une industrie qui, jusqu’à cette année, était florissante et favorisait la croissance du tourisme, du commerce et de l’immigration.

Dans un article de 2020 écrit par Patrick Sullivan et Daniel-Robert Gooch, les pertes de revenus signalées se chiffrent en milliards de dollars dans les aéroports, les compagnies aériennes et NAV Canada. Des dizaines de milliers d’emplois ont été perdus et n’ont pas encore été rétablis, soit près de la moitié de la main-d’œuvre de l’aviation. Les projets d’investissement proposés ci-dessus, et dans cet article, améliorent la connectivité et la sécurité; ils sont mis en attente alors que le secteur emprunte des milliards juste pour maintenir les opérations. Cette situation n’est pas durable et peut mettre en péril la capacité future des aéroports, la compétitivité internationale et la croissance économique.

Pour assurer la viabilité à court et à long terme de notre secteur de l’aviation, Sullivan et Gooch demandent au gouvernement de :